Twin Tower
BLEACH VIOLENCE

Ou comment survivre au

Twin Towers et Titanic






























 

DETAIL DES VIOLENCES

Si vous souhaitez connaître les détails des 5 premières violences;
les voici :

Mai 1997
Le lendemain
Un dimanche de 1998
Décembre 1999
Juin 2001

Les deux dernières violences sont détaillées dans les 2 rubriques suivantes.
Le 13 et 18 juin 2003 sont "des dates de malheurs" et méritent d'être mises à part.

Tous ces textes ont été écrit au fur et à mesures des événéments à partit de la fois n°3.

 

Une soirée chez un ami qui s'appelle Denis.
Nous passons un début de soirée très agréable, nous discutons beaucoup et il me fait de grandes déclarations d’amour.
Mais comme d'habitude boit beaucoup ... mais vraiment beaucoup.
Il est 10h du soir, il est couché dans l’herbe, ne bouge plus, ses copains ont essayé de le réveiller pour aller le coucher dans la maison. Impossible, il ne bougeait plus. Ils l’ont donc porté à plusieurs et mis sur le canapé du salon.
La soirée continue, puis tout le monde part.

Toujours sur le canapé, je tente à plusieurs fois de le réveiller, enfin il ouvre les yeux, et lui dis que j'aimerai rentrer me coucher à la maison. Il me dit « non » ! Je ne comprends pas, je lui redis que la soirée est finie et qu’on serait mieux à la maison.
D’autant plus qu’au-dessus, Dun couple fait l’amour, la porte de leur chambre est ouverte et on entend leurs gémissements. Cette situation me gêne, je trouve cela très malsain de rester là, à les entendre. Je lui explique mon point de vue, mais il me répond que lui au contraire ça lui plaît et qu’il veut rester là. Je commence à être très vexée, gênée.

Je ne comprends pas son attitude. Le ton monte et là il me dit d’aller me faire foutre et tout ce qui s’en suit... Après, il me dit qu’il ne veut plus me voir et que c’est fini. Je suis hallucinée. C'est la première fois qu'il agit ainsi avec moi. Je ne comprends pas la raison de son agressivité, de son refus. Quelques heures avant il dévoilait les plus beaux sentiments envers moi et maintenant je touche l'extrème.
Je lui demandais de venir simplement dans la voiture pour que l'on puisse rentrer. Et sa réponse est" NON" et "je ne veux plus te voir".

Pour moi rien n'est logique.
Avant de partir je lui donne mon alliance puisque qu'il veut ne plus me voir et je lui demande de me rendre la sienne. Il ne veut pas, je lui prends la main et j’essaye de la lui enlever, et là il se lève, m’attrape et commence à me frapper avec ses poings, il ne
m’atteint que 2, 3 fois, son état alcoolique me permet de vite me mettre à l'abri. J’arrive très rapidement à me défaire de lui et à fuir en courant.

Je n’ai pas eu de conséquences physiqu
es. Seulement quelques griffures

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Étant allé ensemble à cette soirée dans la même voiture, il était donc resté sans moyen de locomotion.

Vers 11h00 du matin son ami le ramène à notre maison. J’ai une forte appréhension de le revoir et la peur m’envahie. Je laisse la porte fermée, et je lui dis que j’ai peur de lui ouvrir, il n’est pas content, et commence à frapper violement sur la porte.
Je lui fait promettre qu'il ne me touchera pas et finis par lui ouvrir.

Je vais me mettre dans notre chambre. Il est énervé et veut partir en voiture, sur ce, il me demande où sont les clefs de sa voiture. Nous les cherchons. Je suis bien incapable de savoir où je les ai mises la veille en rentrant. J’étais à ce moment-là sûrement encore choquée.

Impossible de les trouver, il m’accuse de les cacher, je lui réponds que non, son ton monte, il s’énerve, me menace verbalement, et bing, il perd son contrôle, et redevient fou.

Je retourne dans la chambre en courant, il me suit, me jette sur le lit, me frappe le corps, les jambes, et essaye de m'étrangler, me soulève par les vêtements et me balance contre la tête de lit en bois, la tête la première. Je suis un peu sonnée, je tombe de l’autre côté du lit par terre, entre le lit et le mur. Je ne bouge plus. Je suis terrorisée, j’ai très peur et mal. Il me dit d’arrêter de faire la comédie.

Il arrête. Je fuis de la maison.

Son Grand-Père devait arriver quelques dizaines de minutes après avec le filieul de mon mari. Je me suis garée au loin de la maison en l’attendant. À son arrivée, je suis revenue à la maison. Pour tout raconter à son grand-père qui était horrifié d'entendre ce qui venait de se passer. Son grand-père lui fait la morale et il promet de ne plus jamais recommencer. Je lui fais constater de sa main, l’état de ma tête et de mes bosses.
J'avais aussi beaucoup de peine pour son grand-père qui est un homme exeptionnel, il était vraiment choqué et déçu.

J’ai eu de nombreux hématomes et une très sérieuse bosse sur la tête.

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À midi débarque à la maison unde ses ami, et un autre homme que je ne connaissais pas.
Ils sont restés tous les trois à boire de 13h à 19h.
Le spectacle était lamentable à voir, et leurs discussions d’une pauvreté accablante.

Cette situation petit à petit a commencé à m'agacer, surtout que son fils de son premier mariage était là, à regarder désespérément la débauche de son père.

Je me suis occupée de lui pour le divertir et l'éloigner de ce pauvre tableau.

Plusieurs fois en fin de PM je lui ai dis que j’allais ramener Alexis chez lui car il n’était pas en état, et qu’il était déjà en retard. Sa mère allait râler. Hors de question, il me dit qu’il allait le faire.

Ce qu’il a fait avec beaucoup de retard.

Quand il est rentré à 20h j’étais dans mon bain. Il est arrivé tout guilleret et fier de lui. Moi j’étais désespérée. Il commence à me taquiner car j’étais dans mon bain. Je commence à lui exprimer ce que j’avais ressenti toute l’après midi et surtout que son attitude n’est pas responsable vis-à-vis d’Alexis. Quelle belle référence il a offerte à son fils, j’avais de la peine pour lui et patati et patata…

Ce qui ne lui a pas plu, et comme l’alcool était omniprésent, il n’a pas pu se maîtriser. Quand je suis sortie du bain notre discussion continuait, alors il m’a projeté sur le lit et frappé sur tout le corps. Balancé encore contre le mur à la tête du lit et il a arrêté.

Je suis allée dans la chambre de mon fils. Je pleurais, j’avais peur pour lui. Il était tout petit. Je lui disais que je rigolais. Je voulais partir avec Victor, pour l’emmener loin de ce fou.Le père a compris que je voulais partir avec Victor et apparemment n’était pas d’accord. J’étais de nouveau dans notre chambre entrain de changer mon petit sur notre lit. IL était tout petit, à cet âge-là ça bouge beaucoup, et l’on ne le laisse pas seul sur un lit sans surveillance, il risquerait de tomber. Je retourne dans sa chambre pour prendre quelque chose pour l’habiller, chose qui me prend 10 secondes maximum, aller-retour.

Les chambres ont leur porte à 1m50 l’une de l’autre. Et là je n’ai pas compris, il est rentré avec moi , a fermé la porte de la chambre, et il s’est remis à me frapper. Il m’a poussé, je me suis assise sur un fauteuil, et bing il me tapait de partout, j’essayais de me protéger, il me disait des choses carrément folles. J’avais très peur et pensais à mon enfant seul, sur mon lit juste à côté qui pouvait tomber et aussi entendre, je le lui disais, il n’entendait rien.

Il lâche prise.

Je ne bouge plus, pas besoin de vous exprimer dans quel état j’étais.
Il sort de la chambre et 1 minute après revient pour une autre tournée.

Incompréhensible.Je suis dans un état de choc très avancé quand il est parti avec sa voiture. Je suis restée là, énormément choquée et surtout terriblement culpabilisée vis-à-vis de mon fils, espérant qu’il n’aura rien entendu. Il devait avoir entre 6 et 7 mois et n’est pas tombé du lit.


J’ai eu de nombreux hématomes sur tout le corps et suis très atteinte psychologiquement.

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Nous sommes au restaurant « La maison », vers le portail rouge. L’apéro dure longtemps, il boit beaucoup et très vite comme d’habitude.

(C'est un homme qui boit et qui ne comprend pas qu’il ne tient pas beaucoup l’alcool. Du coup il a très vite sommeil. Raison pour laquelle il a dormi dans de nombreux canapés de copains, est allé se coucher très rapidement dans leur lit, ou m’a abandonné sans voiture dans des dizaines de soirées. Il reconnaît d’ailleurs qu’il a raté beaucoup de soirée dans sa vie à cause de ça. Souvent il commence à s’éteindre vers les 10-11h. Il est saoul, donc fatigué, veut aller se coucher mais pas sans moi. Je l'ai suivi de très nombreuses fois sans rien dire, mais au bout d’un moment c’est très agaçant de gâcher ses soirées à cause de sa consommation imodérée d'alcool.)

Donc comme lui est fatigué et décalé, il commence à faire la gueule et à vouloir partir.

Il doit être 23h quand il me dit qu’on rentre, moi en pleine discussion, je lui réponds un truc du style : « attends 2 secondes, on n’est pas pressé », et je continue à discuter.

Il revient à la charge peu de temps après, en me disant, furieux, qu’il part et salut. Je le regarde, je n’y crois pas et avec mes amis on le voit sortir, on pense qu’il blague. Mais en effet il part.

Je sors du resto, et je l’appelle sur son portable. Il n’est pas loin. Il n’est pas encore à Rochetaillée. Je lui demande de revenir me chercher. Qu’il ne fallait pas qu’il parte sans moi. Il m’insulte et confirme qu’il ne fera pas demi-tour, je n’ai qu’à me débrouiller.

Je retourne dans le resto, je dis au revoir à tout le monde en leur disant qu’il est entrain de faire demi-tour, je pars. Je sors et me cache derrière l’arrêt de bus, pour qu’ils ne voient pas que je suis en reste. J'avais honte de dire qu'il m'avait abandonné.

J’essaye de l'appeler, il a coupé son portable. J’attends qu’il soit à la maison, je l’appelle, il répond, on s’énerve tout les 2, je lui dis que son attitude est irresponsable, je suis carrément furieuse. Il raccroche et redéccroche le téléphone pour que je ne puisse plus l’appeler. Je suis furieuse. Je ne sais pas quoi faire.

Les copains partent au fur et à mesure, je me cache, j’ai honte de l’attitude de mon mari. Je cherche toujours à le protéger et à ne pas montrer la violence de ses réactions. Je veux faire du stop. Mais il y a peu de voitures et personne ne s’arrête. Je pense appeler un taxi, mais j’aimerais éviter rapport au prix. J’appelle mon frère Rémy, malgrès les différents qui nous lient, à son bureau sachant qu’il travaille tard et qu’il peut peut-être me remonter, mais peine perdue, personne.

Je finis par appeler un taxi, qui met un temps infini à arriver. Il a fallu que je rappelle car j’avais peur qu’il n’arrive pas.

Ce temps est très long, et je ne suis vraiment pas contente. Je finis par monter en taxi. Je n’ai pas les clefs de la maison. Je sonne, je frappe à la porte, il entend et ne daigne pas descendre m’ouvrir. Il se fout de moi. Alors je fais le tour de la maison mais rien d’ouvert. Je retourne à la porte, et sonne à la porte continuellement. Je me dis que le bruit le gênant, il finira bien par descendre.

En effet après une longue attente du style 5 mn, il descend furieux et m’ouvre. On se dispute verbalement, je lui sors tout ce que j’ai sur le cœur, il me bouscule et me lance un coup de poing dans l’épaule, je tombe sur le sol en coco, (matière très réche en toile de jute), je me brûle, à cause du frottement, le dessus du pied gauche (la marque aujourd’hui est encore visible) il est furieux et continu à chercher à me faire mal. Des coups partent dans tous les sens de sa part. Je tente de me défendre physiquement pour la seule et unique fois, mais c’est de la folie face à un monstre de puissance comme lui. J’arrive à m’éloigner et à ce qu’il ne me touche pas.

Il m'avait vraiment énervé, car il avait tout fait pour être méchant. C’est la seule fois où j’ai tenté de me défendre.

J’ai eu de nombreux hématomes douloureux et une brûlure sur le pied qui m’a empêché de porter des chaussures un long moment.

Lui s'est fracturé la main à force de me taper. Il n'ira jamais se faire soigner et gardera pendant de nombreuses semaines une main douloureuse et enflée.

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Nous nous disputions verbalement suite à une crise de jalousie incompréhensible de cet homme, nous sommes dans notre chambre.

Et d'un coup, il me frappe à nouveau sur le lit, de partout, je me protège la tête, j’ai le bas du dos, les jambes sur le lit, et la tête qui pend entre le lit et le petit mur. Il est devenu fou, encore plus fou que jamais. Il dit qu’il ne veut plus me voir. Il m’étrangle, ses deux mains sur mon cou, de toutes ses forces il les serre, il essaye de me tuer, et il le dit. Je ne sais pas combien de temps ça dure. En tout cas je ne pouvais même pas bouger, il m’avait complètement immobilisée. Il était couché sur moi.

C’était terrible et j’en garde un souvenir épouvantable, j’attends et je souffre, j’ai besoin de respirer.

Il lâche prise, me prend par je ne sais plus où, me tire en direction des escaliers à la façon des hommes préhistoriques. Je ne réagis pas, non que je sois inconsciente mais je ne veux plus bouger, ne plus rien faire, il me jette dans les escaliers. Je me trouve allongée à la moitié des escaliers, la tête en bas. Je ne bouge plus, volontairement je pense, mais je me demande si j’en aurais été capable !!!
Puis il descend les marches pour me rejoindre et toujours en disant n’importe quoi fini de me faire descendre les escaliers à grands coup de pieds. Je pense que c'est à ce moment là que mon bras s'est coincé entre deux marches ajourées et que je me suis fracturée.
Je suis en bas de l'escalier. Il remonte. Et je ne le vois plus.

J’appelle la Police, je me trompe, je fais le 18. Ils me répondent : « ce n’est pas la police, vous n’avez qu’à faire le bon numéro !!! » J’hallucine. Je crois que je me suis mise dans le canapé, pendant un temps indéfinissable, de toute façon il n’y avait plus de temps. J’avais eu très peur.Je suis abîmée de partout. J’ai mal de partout.
J’ai dû cacher mon cou pendant plusieurs jours.
En tombant dans l’escalier : j’ai une fracture de la main. Je n’irai à l’hôpital qu’une semaine après, je porte un pseudo plâtre pendant 2 ou trois semaines. J’ai toujours mal à cette main au jour d’aujourd’hui dans certaines torsions de la main.

J’ai eu de nombreux hématomes, plus que jamais, j’avais mal de partout plus que jamais. Une fracture à la main, et le cou très abîmé.


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Vous avez pu remarquer qu'à chaque fois l'intensité des violences a augmenté.

Je n’ai jamais accepté qu'il me frappe. Mais je n’ai presque jamais parlé de cela avant, seulement en juin 2003.
2 Exceptions :
- Son Grand-père le savait comme je l’ai expliqué avant.
- Et un ami. Je lui avais raconté ce qui s’était passé les 2 premières fois. C’est tout.

Suite à cette dernière violence, beaucoup de choses ont changé en moi.
Et une peur grandissante de cet homme s’installe. Mais je ne peux pas imaginer de me séparer de lui, c'est impensable, pour plusieurs raisons et surtout pour les enfants. J'avais vraiment tord, mais je corresponds entièrement au profil des fe

mmes battues!

Je me perds et je me renferme. Je lui en veux énormément. Il ne veut pas comprendre et me dit que je ne suis qu’une grosse nulle si je n’arrive pas à oublier. On efface tout et puis voilà. Pour lui c'est si simple.

Mais il ne veut pas assimiler que ce n’est pas si facile. Je crois qu’il est compréhensible que je sois devenue de moins en moins proche de cet homme, de moins en moins tendre et affectueuse envers lui. Ce qu’il perçoit, n’accepte pas, mais ne veut rien faire pour avancer ensemble, il ne pense qu’à lui. (Par la suite cette attitude s’éclaircira lorsque l’on me donnera le nom de ses névroses). Plus il me sollicite plus je me bloque. À maintes fois je lui explique que je n’y arrive pas, que j’ai besoin peut-être d’un certain temps au calme. Il ne veut pas l’accepter.

Et contre toute logique part dans le sens inverse de mes espérances. Voilà c’est le début d’une période vraiment difficile, mes souffrances et sa fuite font que rien ne s’arrange, je lui exprime à maintes reprises que je n’arrive pas à dépasser le fait qu’il m’ait frappé. Il s’en fout, me dit qu’il est désolé et que je n’ai qu’à oublier.

Il passe son temps a s’énerver, partir de la maison dès qu’il est contrarié, me menace moralement au quotidien.

La menace financière apparaît aussi. Comme je suis sur le point d’être licenciée il commence de plus en plus à me harceler à ce niveau. Il me dit que puisque je vais gagner moins d’argent que nous allons faire compte séparé et que je me débrouillerai avec peu d’argent
Le 2 juin 2003 je suis forcée d’ouvrir un compte bancaire supplémentaire car il ne veut définitivement  plus de compte commun.
Le 4 juin 2003 je suis licenciée.

Je vie dans le harcèlement perpétuel : financier, moral, sexuel …

De plus il a des soucis au boulot et c’est sur moi qui les répercute.

Si je n’accepte pas de faire l’amour il me menace verbalement (si tu ne veux pas je pars de la maison) et s’énerve, et fini par partir de la maison à n’importe quelle heure en me disant : « je vais faire ce que j’ai à faire », il part souvent sans oublier de me montrer sa boîte de préservatifs !!

Je ne suis pas parfaite, mais certaines situations que j’ai vécues sont inacceptables, je me suis permise de le lui faire remarquer avec plus ou moins d’intensité. La dégradation de nos relations tient à cette violence physique et morale qu'il m'imposait.

La vie de couple n’est pas évidente, on le sait tous. Tous les couples se sont disputés, on le sait tous, mais heureusement tous les maris ne frappent pas leur femme.

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Titanic